Le legging : mode ou pyjama socialement accepté ?

Encore une en pyjama qui se croit habillée!

Il fut un temps où le legging était réservé à la salle de sport, aux cours de yoga et aux dimanches sous plaid. Aujourd’hui, il s’invite partout : au bureau, au restaurant, parfois même à des mariages (oui, vraiment).

Après 45 ans, on est en droit de se poser la question : est-ce encore de la mode… ou juste un pyjama qui a réussi à passer les contrôles sociaux ?

Le legging, ce faux ami

Il promet confort, liberté de mouvement et silhouette affinée. En réalité, il offre surtout :

• Une transparence imprévisible selon l’éclairage.

• Une compression aléatoire des cuisses, façon saucisson artisanal.

• Une illusion de style qui s’évapore dès qu’on le regarde de dos.

Laurence, 53 ans, traumatisée par un legging léopard

“Je pensais que c’était audacieux. Mon miroir m’a dit oui. La lumière du jour m’a dit non. Depuis, je le porte uniquement pour faire le ménage. Et encore, avec les volets fermés.”

Pourquoi on continue à le porter (malgré tout) :

• Parce qu’il ne juge pas. Contrairement au jean qui te demande de rentrer ton ventre et ta dignité.

• Parce qu’il s’enfile en 3 secondes, sans bouton, sans fermeture, sans négociation.

• Parce qu’il donne l’illusion d’être sportive, même si ton dernier squat date de 2012.

Astuce style (si vraiment tu insistes) :

Si tu veux porter un legging en dehors de chez toi, choisis-le épais, opaque, et sans motifs douteux. Associe-le à une tunique longue, une veste structurée, et surtout, une bonne dose d’autodérision.

Chantal, 58 ans, convertie au legging noir classique

“J’ai trouvé le bon compromis : un legging noir, épais, sans couture apparente. Je le porte avec une chemise oversize et des bottines. Personne ne sait que je suis en pyjama déguisé. Et moi, je suis bien.”

Pour finir

Le legging, c’est un peu comme le vin en boîte : ça peut dépanner, mais ce n’est pas ce qu’on sert quand on veut impressionner. Après 45 ans, on a le droit de privilégier le confort. Mais on a aussi le droit de dire non à la dictature du stretch. Le style, ce n’est pas se fondre dans le canapé. C’est oser se lever… avec autre chose qu’un legging.