Porter des talons après 45 ans, c’est un peu comme faire du yoga sur un trampoline : techniquement possible, mais pas sans risques.

Corinne Cohen
8 août
2 min de lecture

Entre le genou qui grince, le dos qui proteste et le trottoir pavé qui complote, chaque sortie en escarpins devient une épopée. Et pourtant… certaines persistent. Pourquoi ? Pour le style, bien sûr. Et peut-être aussi pour le frisson du danger.

Talons hauts : une solution beauté pas toujours sécurisée

Isabelle, 49 ans, ancienne accro aux stilettos

“J’ai porté des talons de 10 cm pendant 20 ans. Aujourd’hui, je les regarde comme des ex toxiques : beaux, séduisants, mais douloureux. Je les garde pour les grandes occasions… et les photos où je ne dois pas marcher.”

Les avantages (oui, il y en a) :

Ils allongent la silhouette et donnent une allure de déesse grecque (version moderne).
Ils boostent la confiance : on se sent plus grande, plus forte, presque invincible… jusqu’à la première marche.
Ils transforment une tenue banale en look sophistiqué.

Les inconvénients (soyons honnêtes) :

Ils font mal. Même les “confortables”.
Ils fatiguent le dos, les genoux, les chevilles… et parfois l’âme.
Ils imposent une démarche calculée, entre le félin et le flamant rose.

Mireille, 55 ans, convertie aux talons raisonnables

“J’ai trouvé mon compromis : des talons de 4 cm, larges, stables. Je les appelle mes ‘talons diplomatiques’. Ils me donnent de l’allure sans me faire boiter. Et je peux courir après le bus sans perdre ma dignité.”

Astuce style après 45 ans :

Opte pour des talons carrés, modérés, avec un bon maintien du pied. Les modèles à plateforme à l’avant permettent de gagner en hauteur sans sacrifier le confort. Et surtout, n’écoute pas les diktats : si tu préfères les baskets, c’est aussi ça, la mode après 45 ans.

Je résume pour les héroines

Les talons après 45 ans ne sont ni obligatoires ni interdits. Ce sont des accessoires à manier avec précaution, comme le piment dans une recette. Un peu, ça relève le style. Trop, ça brûle. Le vrai luxe ? Pouvoir choisir entre escarpins et mocassins sans culpabilité. Et marcher fièrement, quelle que soit la hauteur.

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